sabato 28 febbraio 2009

L'histoire d'une autre femme et du mot "Périchole"

Dans le post du 22 février, j'écrivais (en espagnol) sur la violence contre les femmes et sur comment ceci a toujours été une caractéristique commune à toutes les cultures. J'y mentionnais aussi que, heureusement, quelques unes de ces cultures (notamment en Occident) cette abérration est en train de disparaître et que l'art s'en est bien occupé. Je faisais le parcours d'un des cas le plus étonnants dans l'histoire de l'art: celui du sacrifice de Lucy Ashton en Écosse à la fin du XVIIéme siècle. La Lucy réelle est devenue la fiancée chez la novelle de Sir Walter Scott et postérieurement la Lucia di Lammermoor de Cammarano et Donizetti pour l'opéra. Le cas de cette femme n'a pas connu de limites linguistiques ou artistiques.

Deux siècles après la mort de Lucy Ashton, en France Jacques Offenbach a composé la musique pour l'histoire d'une autre femme réelle, qui a vécu à Lima (Pérou) dans la seconde moitié du XVIII siècle et dont Prosper Mérimée s'était déjà occupé dans sa novella "Le Carosse du Saint- Sacrément" (voir le post du 26 février). Il s'agit de María Micaela Villegas y Hurtado (1748 - 1819). Elle a été l'une des actrices de théâtre les plus connues de son temps et son rapport amoureux avec Manuel de Amat y Juniet, Vice-roi du Pérou, lui a valu d'être surnommée "La Perricholi" (en espagnol) et "La Périchole"en français. Il semble qu'on doive chercher l'origine du mot espagnol dans l'expression "perra chola" (chienne métisse), surnom méprisant que la haute société de Lima a donné a Micaela à cause de son rapport "illégitime" avec le Vice-roi, bien quoiqu'il n'était pas épousé. "Et qui s'en fiche?", peut-être s'est écriée Micaela. D'autres sources indiquent que le mot vient d'une discussion entre Amat et Micaela. À cette occasion-là il l'aurait appelée "perra chola". Il aurait prononcé l'expression avec un fort accent catalan et les serviteurs auraient cru entendre "perre chole" ou "perri choli".

La légènde raconte que pour lui démontrer son amour il a fait construire quelques uns des palais les plus beaux de Lima, la forteresse de El Callao et des places parmi les plus belles de la ville. Le rapport a duré à peu près 15 ans, de 1761 à 1771. Il est fini quand Amat a dû retourner en Espagne où il a épousé María Francisca de Fivaller y de Bru en 1777. Pourquoi n'a-t-il pas emmené Micaela? C'est un mystère. Mais l'ex-Vice-roi et Micaela ont eu un fils: Manuel de Amat y Villegas, à qui rien de l'héritage de son père n'est allé lors de sa mort en 1782. En 1788, elle a épousé M. Vicente Fermín de Echarri, un entrepreneur de théâtre qui est mort en 1807. Micaela, de 71 ans mourait en 1819 et son fils aurait signé l'Acte d'Indépendence du Pérou en 1821.

Son histoire a été transmise pendant les siècles à travers la littérature, la musique, le théâtre et le cinéma. Parfois on dit que la Périchole a été le premier exemple des divas. Et son surnom a fait, lui aussi, un parcours linguistique et culturel fort intéressant: de l'espagnol ou du catalan, il est passé au français. En mars 2009 M. Ernesto Poblet a publié un intéressant écrit sur la vie de Micaela et de l'époque du Vice-roi Amat y Juniet (en espagnol).

Écoutons une pièce de la musique du Pérou colonial. Il s'agit du "Fandango" de Matías Maestro (1766 - 1835), de 1786 environ. La Périchole vivait encore. L'interprétation est du guitariste péruvien Javier Echecopar.

giovedì 26 febbraio 2009

Le français et la musique "légère" d'autrefois

Je dédie ce post à mes futurs étudiants de la filière de français qui finalement ont pu inscrire le cours d'italien, après avoir subi pendant des années l'interdiction d'apprendre des langues différentes de l'anglais ou de l'allemand (ce sont les autres deux langues dans lesquelles ils peuvent prendre la licence).

Voici un fragment de l'operette "La Périchole" de Jacques Offenbach, représentée pour la première fois le 6 octobre 1868 à Paris. Je propose un résumé (en italien, bien sûr!) de cette délicieuse oeuvre qui est basée sur une histoire réelle du Pérou colonial. Le livret est de Ludovic Halévy et Henri Meilhac et il s'inspire de la novella "Le Carosse du Saint-Sacrément" de Prosper Mérimée à qui le monde de la littérature doit une oeuvre dont Georges Bizet (1838 - 1875) s'inspérerait pour composer un des opéras les plus fameux de tous les temps: "Carmen".

Le fragment s'intitule "Tu n'es pas beau, tu n'es pas riche"(Acte III). L'interprétation est de la mezzo-soprano américaine Frederica von Stade, 1985.




Tu n'es pas beau, tu n'es pas riche
Tu manques tout à fait d'esprit
Tes gestes sont ceux d'un godiche
D'un saltimbanque dont on rit
Le talent, c'est une autre affaire
Tu n'en as guère, de talent
De ce qu'on doit avoir pour plaire
Tu n'as presque rien et pourtant...

Et pourtant
Je t'adore brigand, j'ai honte à l'avouer
Je t'adore et ne puis vivre sans t'adorer!

Je ne hais pas la bonne chère...
On dînait chez ce vice-roi
Tandis que toi, pauvre hère,
Je mourais de faim avec toi!
J'en avais chez lui de la joie
J'en pouvais prendre tant et tant
J'avais du velours, de la soie
De l'or, des bijoux et pourtant...

Et pourtant
Je t'adore brigand, j'ai honte à l'avouer
Je t'adore et ne puis vivre sans t'adorer!

Une autre interprétation magnifique de cette pièce est celle de la soprano anglaise Felicity Lott avec l'Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine en 1990.

domenica 22 febbraio 2009

Violencia contra las mujeres: tema común a todas las culturas

Conozco mujeres que darían su vida por la de su compañero, esposo e hijos. Por la de su compañera. Por la de sus amigos. Por la de sus colegas. Conozco mujeres ante quienes los hombres se sienten inferiores porque ellas descollan por su inteligencia y capacidad de trabajo, o simplemente porque saben dar y recibir amor. También conozco (más cerca de lo que se piensa) mujeres tenebrosas capaces de traicionar a sus amigos y colegas. De hundir a otras mujeres (¿envidia, celos, complejo de inferioridad?). De matar a sus hijos, o de concebirlos a sabiendas de que los condenan a una vida de miseria. De condenar a sus hijas a las mismas condiciones de maltrato que ellas mismas han tenido que soportar.

Al fin y al cabo hombres y mujeres somos simplemente seres humanos y personas (en el sentido que tenía la palabra griega "persona", es decir, "máscara").

Desde hace años el combate a la violencia contra la mujer, entendida como discriminación, invisibilización, maltrato físico y psicológico, constituye tema de conversación, reflexión y legislación en muchos países, en complicidad cultural con tradiciones ancestrales del peor patriarcalismo y machismo. Por fortuna, en muchos de ellos, esas tradiciones se están abandonando. Pero en muchos otros predominan la necedad o el fanatismo religioso que condenan a las mujeres (y por ende a otros grupos, como los hombres y mujeres homosexuales) al cadalso o al sufrimiento.

En este contexto, conceptos de cultura como los que cité el 31 de agosto y el 4 de septiembre de 2007 encuentran, por lo tanto, mayor significación. Como parte fundamental de la cultura, tanto la literatura como la música y el cine reflejan estas concepciones, unas veces para dar cuenta de ellas, otras para sacarlas a la luz, otras para denunciarlas y, quizás también otras veces, desgraciadamente, para perpetuarlas.

Lo que las mujeres musulmanas se ven obligadas a padecer en nuestra época, lo padecieron las mujeres occidentales hasta hace un tiempo. Claro está que en Occidente aún hay muchos casos (un solo caso es ya de por sí aborrecible), denunciados o silenciosos, de violencia y discriminación contra las mujeres.

Remontémonos a 1669. Sur de Escocia. Comarca de Lammermuir Hills. En un contexto político bastante agitado, Lucy Ashton, pertenenciente a una familia de terratenientes, se compromemete en secreto con Lord Rutherford, del partido realista. Cuando la madre de Lucy se entera de que su hija se ha comprometido con un opositor político, la obliga a renunciar a él y a comprometerse con un hombre elegido por sus padres. La noche de su compromiso oficial, Lucy es presa de la desesperación, enloquece y más tarde muere sin recobrar la cordura. Esta historia fue transmitida en los siguientes 150 años y, a través de una tía, llegó a oídos de Sir Walter Scott (1771 - 1832), uno de los escritores británicos más famosos del siglo XIX. Scott se basó en este hecho y escribió una novela corta, titulada "The Bride of Lamermoor", que junto con otra novela corta titulada "Legend of Montrose" conforman la Tercera Serie de "Tales of My Landlord" (1819). Como muchas de las grandes obras literarias, su acogida fue fría, aunque el tiempo le haría justicia.

Más tarde, en 1835, Salvatore Cammarano (1801 - 1852), un libretista napolitano, retoma la historia de Scott y escribe en italiano el texto para una de las óperas más importantes de este género musical: "Lucia di Lammermoor", de Gaetano Donizetti (1797 - 1848). La ópera fue estrenada el 26 de septiembre de 1835 en el Teatro San Carlo de Nápoles. Por aquel tiempo Donizetti era un compositor consolidado y muy conocido, tanto en Italia como fuera de ella. El éxito de "Lucia di Lamermoor", comparable al de "Norma" de Bellini, atrajo la atención del público francés. Como se solía hacer, a la versión italiana de las óperas, se le hacía otra en francés. Así sucedió con "Lucia": "Lucie de Lammermoor" fue estrenada el 6 de agosto de 1839 en París. El libreto francés, basado en el texto italiano, fue escrito por Alphonse Royer y Gustave Vaëz. Aunque la versión francesa también tuvo bastante éxito, es la italiana la más conocida y representada en todo el mundo.

Este éxito no se limita a los escenarios operísticos. "Lucia di Lammermoor" está mencionada en novelas de la talla de "Madame Bovary" "Anna Karenina" o "El Conde de Montecristo". Varios fragmentos de la ópera han sido empleados en el cine, especialmente el de la Escena de la Locura ("Il dolce suono" - Acto II - Escena V). En mi opinión, esta escena representa lo insoportable de cualquier abuso, éste sí contra-natura. Veamos dos versiones: la primera, interpretada por la soprano italiana Mariella Devia en el Teatro alla Scala de Milán en 1992.



La segunda es la empleada por el director de cine francés Luc Besson para la película "El Quinto Elemento" (1997). En la película, la diva Plavalaguna, una diva extraterrestre del belcanto, interpreta la primera parte de esta aria. La voz es de la soprano albanesa Inva Mula Tchako. La actriz que personifica a la diva es la francesa Maïwenn Le Besco. Por ser francesa el título original es "Le Cinquème Élément", pero es más conocida la versión en inglés. El fragmento propuesto pertenece a la versión francesa. ¡Qué bien, es reconfortante saber que en el siglo XXV el italiano no será una lengua muerta! Además, la diva lleva el secreto de la salvación del mundo ... en italiano, y este secreto sólo puede materializarse con Leeloo, la otra protagonista de la película, interpretada por la estadounidense de origen ucraniano Milla Jovovich.



Uno de los innumerables casos de maltrato a las mujeres fue inmortalizado en tres lenguas (inglés, italiano y francés) y en tres géneros artísticos (literatura, ópera, cine).

Dedico este artículo a todas aquellas que personifican lo mejor del género humano, como Lucy, Lucia, la diva o Leeloo.

giovedì 19 febbraio 2009

Esperanto, ópera y música contemporánea

El 1° de febrero escribí sobre cómo las ideas que tenemos de esta o aquella lengua obedecen a estereotipos. En esa ocasión ponía el ejemplo de que el italiano, considerado como la lengua de la ópera, no es la única lengua que ha servido de "soporte" (si se me permite la expresión) para el canto lírico. Entre las lenguas tan atípicamente asociadas a este arte mencionábamos el inglés. Tonyo, un comentarista, envió una información muy interesante: se ha hecho ópera en una lengua "artificial": el esperanto. Concuerdo con él en que, "a pesar de los prejuicios, cualquier lengua puede ser musical".

He aquí un fragmento de la ópera en esperanto reseñada por Tonyo. Se titula "La Koro Sutro" ("El corazón sutra"). Fue compuesta por el norteamericano Lou Harrison (1917 - 2003) en 1971. Considerado un músico iconoclasta, Harrison exploró el microtonalismo, tan extendido en la música oriental.
El texto de la ópera se puede consultar aquí.

La extensísima lista de composiciones de Harrison se puede ver aquí.

Una excelente guía a sus manuscritos, se encuentra aquí.



Quien quiera iniciarse en el esperanto, puede empezar visitando el interesantísimo sitio de Tonyo: "Yo y el esperanto".

Un curso multimedia de esperanto: aquí.

lunedì 16 febbraio 2009

A Eluana Englaro

He escrito este breve poema en memoria de Eluana Englaro, la joven italiana que estuvo en coma 17 años y que ha suscitado una de las polémicas más fuertes en Italia sobre la eutanasia. ¡No al encarnizamiento terapéutico! No all'accanimento terapeutico! Non à l'acharnement thérapeutique!

Italiano


A Eluana (1970 - 2009)

Finalmente ti hanno tolto la gabbia
Che ti legava.
Ed ora voli libera.


Español

A Eluana (1970 - 2009)

Al fin te quitaron la jaula
Que te ataba.
Y ahora vuelas libre.


Français

À Eluana (1970 - 2009)

Finalement ils t'ont ôté la cage
Qui te liait.
Et maintenant tu t'envoles libre.


De Francisco Tárrega (1852 - 1909): Recuerdos de la Alhambra (1896).




Un canto tradicional catalán, interpretado por Victoria de los Ángeles: El Cant dels Ocells.



En veure despuntar
la major lluminar
en la nit més ditxosa,
els ocellets cantant
a festejar-lo van
amb sa veu melindrosa.

Ocells, veniu, veniu,
a festejar l'aurora
i a la millor senyora.

La garsa, griva i gaig,
diuen: la ve lo Maig;
respòn la cadernera:
tot arbre reverdeix
tota planta floreix
com si fos la primavera.

giovedì 12 febbraio 2009

Políticas sobre lenguas extranjeras (III)

El 21 de enero me referí aquí por última vez a la Reforma Académica en curso en la Universidad Nacional de Colombia, y más específicamente a la manera en que impone el inglés como lengua-requisito para los estudiantes, aunque las otras lenguas que tradicionalmente ha ofrecido la Universidad aún mantienen un pequeño espacio. Si bien en el papel este espacio viene a ser el componente de libre elección, no es menos cierto que la normatividad condiciona la oferta de estas lenguas a la disponibilidad de recursos financieros y humanos. Aún falta una semana para el inicio de las clases y el presupuesto previsto por el Programa ALEX ya fue recortado, al punto de que de la programación inicial de cursos se ha tenido que reducir prácticamente solo a los de ... inglés. De esta purga se salvan (¡enhorabuena!) los cursos de italiano y portugués, dado que los profesores a cargo de ellos son de planta. También se salvan los de farsi y chino porque sus profesores están en la Universidad mediante sendos convenios con los gobiernos iraní y chino. Más aún, se abrirá un curso de turco en vista de que el Departamento de Lenguas suscribió un convenio con una entidad externa.

¿Y a esto lo llaman una política lingüística seria, que beneficie a los estudiantes y a la Universidad en su pretendida "internacionalización"? ¿Acaso este año quedará en la historia de la Universidad y particularmente de la actual dirección del Departamento de Lenguas Extranjeras como el año en que éste debería pasar a llamarse "Departamento de Nuestras-Lenguas-Casi-Extintas" o "Departamento de Lenguas-que-una-vez-tuvimos-y-ya-no-tenemos"?

¡Así se gestiona una institución y un Departamento! ¡Qué viva el culto a la personalidad!

J'accuse!

Como ahora en la Universidad las lenguas parecen ser "fantasmas", queda su voz. Pero no olvidemos que la voz es el más hermosos de los instrumentos. Por ello, y en espera de que realmente el sentido común habite de nuevo en el Campus, y de que el exilio termine, escuchemos dos obras maestras del siglo XX.

De un lado, la "Vocalise", compuesta por Sergei Rachmaninov en 1912, justamente poco antes de que la Revolución Rusa lo obligara a exiliarse en Estados Unidos. Hay muchas versiones de esta pieza, originalmente compuesta para soprano o tenor con acompañamiento de piano. Aquí está interpretada por la soprano norteamericana Renée Fleming.



De otro lado, las Bachianas Brasileiras N°5, compuestas entre 1938 y 1945 por Heitor Villa-Lobos, como homenaje a Bach. Algunos han destacado su semejanza con el Aria del compositor alemán y con la "Vocalise" de Rachmaninof. La letra fue escrita por uno de los mayores poetas brasileños: Manuel Bandeira. Esta versión está interpretada por la soprano española Victoria de los Ángeles (en mi opinión una de las voces más hermosas que haya dado la ópera) bajo la dirección del propio Villa-Lobos.



Tarde uma nuvem rosea lenta e transparente.
Sobre o espaço, sonhadora e bela!
Surge no infinito a lua docemente,
Enfeitando a tarde, qual meiga donzela
Que se apresta e a linda sonhadoramente,
Em anseios d'alma para ficar bela
Grita ao céu e à terra toda a Natureza!
Cala a passarada aos seus tristes queixumes
E reflete o mar toda a Sua riqueza...
Suave a luz da lua desperta agora
A cruel saudade que ri e chora!
Tarde uma nuvem rosea lenta e transparente
Sobre o espaço, sonhadora e bela!


La voz no desaparece.

martedì 10 febbraio 2009

Latín: puente en el exilio

A mediados de los años 20, de camino a Niza por el norte de Italia, un famoso compositor concibe una de las óperas más importantes del siglo XX, no sólo por su calidad musical, sino también por la calidad del libreto:

"Durante algún tiempo había sentido la necesidad de realizar una composición en gran escala después de la Sonata y la Serenade pianísticas. Podría tratarse de "una ópera, un oratorio o algo de tema universalmente familiar" (Chroniques), pero se le planteaba el problema del idioma. Según explica en Dialogues el ruso era el idioma de su corazón, pero también era el idioma del exilio, y para él resultaba ahora musicalmente inabordable. Además, el francés y el alemán le eran temperamentalmente ajenos. Entonces le sucedió una pequeña anécdota. En un quiosco de Génova compró un libro sobre la vida de San Francisco de Asís y lo leyó esa misma noche. Así se le ocurrió la idea de que igual que San Francisco utilizaba para fines piadosos el provenzal, la lengua poética del Renacimiento en el Ródano en contraste con el italiano doméstico de todos los días, él podía utilizar el latín ciceroniano, en lugar de una lengua viva, para elaborar un libreto que, de ese modo, tendría cierta monumentalidad y produciría efectos de encantamiento."

"Poco después de regresar a Niza decidió basar su ópera-oratorio en el Edipo Rey de Sófocles. Le encargó el libreto a [Jean] Cocteau porque le había gustado especialmente su reciente versión de Antígona" y la manera en que había utilizado el mito antiguo, preséntándolo de una forma moderna" (Chroniques)."

El compositor en cuestión es Igor Stravinski (1882 - 1971). La ópera-oratorio es Oedipus Rex. La biografía es de Eric Walter White y Santiago Martín, Stravinski, Barcelona, Salvat Editores, 1986, p. 74-75. La ocasión: la celebración del vigésimo aniversario de Sergei Diaghilev (1872 - 1929) como empresario teatral.

Esta ópera-oratorio consta de dos actos y tiene 6 personajes: Edipo, Creonte, Tiresias, Yocasta, un pastor y el narrador, además del coro. Como se mencionó anteriormente, el libreto es del poeta, novelista, dramaturgo, diseñador, director, libretista y actor francés Jean Cocteau (1889 - 1963). Stravinski compuso la música entre 1925 y 1927 y Cocteau escribió el libreto en 1926. La versión concierto se estrenó el 30 de mayo de 1927 en el teatro Sarah Bernhardt de París, mientras que la versión teatral se estrenó en Viena el 23 de febrero de 1928. La acogida del público parisino fue bastante fría y la de la crítica más bien adversa, al punto que Diaghilev expresó: un cadeau très macabre. No obstante ello, hoy en día, en palabras de José María Martín Triana, Oedipus Rex "es una de las contadas obras maestras auténticas del género [operístico] en el siglo XX." (El libro de la ópera, Madrid, Alianza Editorial, 1987, p.445).

Las lenguas originales son el latín y el francés (Narrador). Sin embargo, los parlamentos de éste último se acostumbran recitar en la lengua del auditorio. Un ejemplo es la puesta en escena de 1992 por la Ópera de Tokio, con la dirección de Seiji Ozawa. Veamos el Prólogo, donde intervienen el Narrador (en japonés) y el Coro (en latín).



Uno de los fragmentos más famosos es el comienzo del Segundo Acto, cuando Yocasta trata de mentirosos y embusteros a los oráculos (Nonn'erubescite, Reges). Escuchémoslo, en la voz de la soprano norteamericana Jessye Norman, considerada la mejor Yocasta para esta ópera, en la citada puesta en escena de la Ópera de Tokio.



Inclusive "muerta", la lengua latina sigue produciendo obras maestras.

lunedì 9 febbraio 2009

Lenguas de hoy y de ayer y música contemporánea

¿Que el inglés es la lengua de la ciencia y la tecnología? ¿Que el italiano es la lengua de la ópera? ¿Que el latín y el egipcio son lenguas muertas? La respuesta es la misma que se le diría a alguien que afirmara, por ejemplo, que en japonés no se puede producir conocimiento (y sin embargo alguien que conozco lo afirmó públicamente). Nada más lejos de la realidad. ¡Cuánta filosofía, literatura o música se ha escrito en inglés, cuántos tratados científicos se han escrito en italiano! Incluso hay música contemporánea escrita en latín, hebreo o egipcio. ¿Egipcio? Sí. Y más bien reciente. Una amiga me lo comentó hace unos días mientras conversábamos sobre la ópera en inglés. En estos últimos días estuve buscando información y encontré que, efectivamente, existe una ópera contemporánea con textos en inglés, hebreo, acadio (!) y egipcio. Se trata de Akhnaten, ópera compuesta por el norteamericano Philip Glass en 1983 y comisionada por la Ópera de Stuttgart. Glass, nacido en 1937 en Baltimore de inmigrantes judíos ucranianos, se consideró a sí mismo en un comienzo un compositor minimalista, aunque más tarde "evolucionó" (son sus palabras) hacia el clasicismo. Su discografía es extensísima.

Los textos egipcios de esta ópera, que narra la vida del faraón Akenatón, provienen del Libro de los Muertos, de las Tabletas de Tel-el-Amarna, y de la llamada Tumba de la Reina Tye. Los textos en hebreo pertenecen al Salmo 104. Los textos en acadio, lengua de los sumerios, también pertenecen a las Tabletas de Tel-el-Amarna. Los demás textos generalmente están en inglés, si bien se acostumbra recitarlos en la lengua del auditorio. El Preludio se puede escuchar aquí. Veamos el Epílogo (Tercer Acto, Escena Cuarta).



En latín, tradicionalmente considerado como una lengua muerta, también hay textos para música conemporánea. Esta vez es Italia la que nos ofrece un ejemplo. Se trata de la pieza Michael Angelus Pacis, de Roberto Cacciapaglia, uno de los más importantes compositores italianos de música contemporánea. Esta pieza pertenece al álbum de 2005 Incontri con l'anima. El texto está basado en el Himno de San Miguel. La pronunciación del latín de esta pieza tiende a acercarse a la variante que los filólogos han llamado "latín vulgar", para oponerla al "latín clásico".



Michael Angelus Pacis

Angelus pacis Michael in aedes
Caelitus nostras veniat serenae
Auctor ut pacis lacrimosa in orcum
Bella releget.

Angelus pacis Michael in aedes
Caelitus nostras veniat serenae
Auctor ut pacis lacrimosa in orcum
Bella releget.

Sobre el latín y la música de hoy seguiremos hablando en la próxima ocasión: Sófocles, Stravinsky, Cocteau.

mercoledì 4 febbraio 2009

Quand la littérature devient de la musique: Shakespeare et Schubert

Après avoir cherché inutilement à bien connaître le clavier de mon portable pour écrire en français,voilà! J'y suis finalement.

En plus, je me sentais un peu "sec" en ce qui concerne le blog. Heureusement un ami m'a conseillé un beau jeu. Alors, j'ai pris un dictionnaire, j'ai fermé les yeux, je l'ai ouvert et j'en ai parcouru de mes doigts une page quelconque, tout en m'arrêtant au hasard: j'ai ouvert les yeux et j'ai vu mon doigt qui s'était posé sur le mot "inspiration". D'abord j'ai pensé: "secheresse" et "inspiration", c'est contradictoire. Mais tout d'un coup il m'est venu à l'esprit une chanson que j'aime davantage: "An Sylvia", composée par Schubert (1797-1828), et puis je me suis souvenu que le texte original est un poème de Shakespeare appartenant à la pièce Les deux gentilshommes de Verone. À ce moment j'avais tous les ingrédients pour écrire: le clavier en français, la musique de Schubert, la version en allemand d'un poème de Shakespeare et le texte original en anglais.

Donc, je vous propose cette belle chanson, mieux, un Lied, composée en 1826, dont le texte allemand est d'Eduard von Bauernfeld (1802 - 1890).



Ici le Lied est interprété par le tenor suédois Jussi Björling (1911 - 1960). L'enregistrement est de 1950.

Le texte allemand:
Was ist Silvia, saget an,
Daß sie die weite Flur preist?
Schön und zart seh ich sie nahn,
Auf Himmelsgunst und Spur weist,
Daß ihr alles untertan.

Ist sie schön und gut dazu?
Reiz labt wie milde Kindheit;
Ihrem Aug' eilt Amor zu,
Dort heilt er seine Blindheit
Und verweilt in süßer Ruh.

Darum Silvia, tön, o Sang,
Der holden Silvia Ehren;
Jeden Reiz besiegt sie lang,
Den Erde kann gewähren:
Kränze ihr und Saitenklang!

Maintenant, écoutons notre Lied avec le texte shakespérien, dont le titre est "Who is Sylvia?". C'est la soprano allemande Elisabeth Schwarzkopf (1915 - 2006) à l'interpréter.



Le texte en anglais:

Who is Sylvia? what is she?
That all our Swaines commend her?
Holy, faire, and wise is she,
The heaven such grace did lend her,
that adored she might be.
Is she kinde as she is faire?
For beauty lives with kindnesse:
Love doth to her eyes repaire,
To helpe him of his blindnesse:
And being help'd, inhabits there.
Then to Sylvia, let us sing,
That Sylvia is excelling;
She excels each mortall thing
Upon the dull earth dwelling.
To her let us garlands bring

Bien que très difficile, la plus difficile peut-être, la traduction littéraire est-elle aussi possible! Il nous faut un peu de l'inspiration pour y réussir.

lunedì 2 febbraio 2009

Dos momentos importantes de la ópera en inglés: Purcell y Bernstein

En mi segunda entrada del 30 de enero también me referí al portal Europeana, y con éste también he sentido la necesidad de poner al día la evocación oculta de aquel momento. De un lado, Europa, la hermosísima hija del rey de los fenicios, raptada por Zeus en forma de un toro blanco y llevada a Creta, simboliza la fertilidad y el amor que los dioses sienten por el Continente que tomaría el nombre de esta figura mitológica. De otro lado, el mito romano de Anna Perenna, la diosa que personificaba el perenne ciclo del año. Según el mito, Anna era hermana de la reina de Cartago y desdichada amante de Eneas: Dido. Cartago era la ciudad que los fenicios fundaron en las cercanías de la actual Túnez, de la cual huye Anna y encuentra refugio en el Lacio, nuevo hogar de Eneas. Sin embargo, a causa de los celos de Lavinia, su esposa, Anna se lanza al río Numicio, cuyo dios la protege convirtiéndola en una ninfa. Pues bien, la evocación me lleva de nuevo a la música, más precisamente a los orígenes de la ópera en inglés.

Antes de Händel, en el siglo XVII Henry Purcell (1659 - 1695) compuso óperas de tema mitológico, y una de ellas es considerada como la "decana" de la ópera en inglés. Fue compuesta en 1689, con libreto de Nahum Tate. Se titula "Dido and Aeneas" y narra el amor imposible de la reina cartaginesa y el héroe troyano que debe abandonarla para cumplir su misión divina de establecerse en la "Troya Renaciente" prometida por los dioses: la futura Roma. Dido, destrozada por la ida de su amado, decide suicidarse. Antes de cumplir su fatal designio se despide de su hermana Belinda (aquí no sé si se trata de otra hermana o es un nombre diferente de Anna Perenna). Escuchemos esta aria del final del segundo Acto, titulada "When I am laid in Earth (Thy hand Belinda)", interpretada por la norteamericana Jessye Norman, una de las sopranos más importantes del siglo XX.



Éste es el texto:

Thy hand, Belinda, darkness shades me,
On thy bosom let me rest,
More I would, but Death invades me;
Death is now a welcome guest.
When I am laid in earth, May my wrongs create
No trouble in thy breast;
Remember me, but ah! forget my fate.

Algo importante sobre esta ópera: fue compuesta especialmente para una clausura de un año académico de una escuela para señoritas de la alta sociedad de Londres. Su primera representación se llevó a cabo en ese colegio en 1689.

Otro momento importante, entre los muchos que hay para la ópera en inglés, data de la segunda mitad del siglo XX. Más concretamente de 1956, cuando el pianista, compositor, director y maestro norteamericano Leonard Bernstein (1918 - 1990) compuso una ópera que él llamó "opereta cómica en tres actos" titulada Candide. Está basada en la obra homónima de Voltaire. Aunque Bernstein tiene otras obras de primera categoría como West Side Story, mi preferida es Candide, inclusive por la calidad del texto en inglés, muy fiel al original voltairiano. Precisamente el libreto es de Bernstein mismo, Richard Wilbur, John Latouche, Dorothy Parker, Lillian Hellman y Stephen Sondheim. El estreno fue un fracaso, pero con sucesivas revisiones, la obra llegó a interpretarse triunfalmente. La más recordada de ella fue en 1989, dirigida por el propio Bernstein, muy enfermo ya: al igual que el lamento de Dido, esta representación constituye la despedida del gran compositor.

De esta memorable representación he escogido un fragmento titulado: "I am easily assimilated" y está interpretado por la mezzosoprano alemana Christa Ludwig.



El texto es lingüísticamente muy interesante porque mezcla expresiones en varios idiomas, entre ellos el español.

I was not born in sunny Hispania,
My father came from Rovno Gubernya.
But now I'm here, I'm dancing a tango;
Di dee di! Dee di dee di!
I am easily assimilated.
I am so easily assimilated.

I never learned a human language.
My father spoke a High Middle Polish.
In one half-hour I'm talking in Spanish:
Por favor! Toreador!
I am easily assimilated.
I am so easily assimilated.

It's easy, it's ever so easy!
I'm Spanish, I'm suddenly Spanish!
And you must be Spanish, too.
Do like the natives do.
These days you have to be
In the majority

Tus labios rubi
Dos rosas que se abren a mi,
Conquistan mi corazon,
Y solo con
Una cancion.

Mis labios rubi
Dreiviertel Takt, mon tres cher ami,
Oui ou, si si ja ja ja, yes yes, da da.
Je ne sais quoi!

Me muero, me sale una hernia!

A long way from Rovno Gubernya!

Mis/Tus labios rubi
Dos rosas que se abren a mi,
Conquistan mi corazon,
Y solo con
Una divina cancion.
De tus labios rubi!
Rubi! Rubi!
Hey!

domenica 1 febbraio 2009

Las otras lenguas de la ópera: de cómo nuestros estereotipos no traspasan fronteras

Algunas veces, cuando en la primera clase he preguntado a mis estudiantes con qué asocian la lengua italiana, las respuestas recurrentes son, entre otras: pizza, arte, sol y ... ópera. Creo que si un maestro de música hiciera la pregunta al contrario, es decir, con qué se asocia la ópera, una de las respuestas sería "italiano". En ambos casos los estudiantes están en lo cierto, pero no totalmente. Nadie duda de que la ópera naciera en la Florencia de los Médicis y de que con el avance del Renacimiento por el resto de Italia y Europa, este género musical encontrara en otras lenguas, además de la italiana, el medio para expresarse lingüística y literariamente: el francés y el alemán ante todo. Pero también el inglés. Y aún más, en la Europa decimonónica la reivindicación de las culturas nacionales haría posible que al repertorio operístico se unieran lenguas como el húngaro, el ruso o el checo. Inclusive el español y el portugués han sido tocados por el encanto de la ópera.

Por otra parte, después de publicar la entrada anterior, en la cual me referí a los portales Europeana y Galanet, quedé con una extraña sensación de "incompletezza", de que una evocación me pedía salir a flote. Creo haber encontrado ese "hilo de Ariadna" en los nombres mismos de los dos portales. Me explico.

La evocación subyacente al nombre de Galanet había salido a medias en el momento en que compartí el fragmento de la película "Polifemo". Pero el deforme y bestial cíclope Polifemo tiene su contrapeso en la dulce y hermosa ninfa Galatea, nombrada ya por Homero en La Iliada y celebrada en las Metamorfosis de Ovidio. El mito de Galatea es la historia de un triángulo amoroso: ella se enamora del hermoso pastor Acis, quien por fortuna le corresponde; pero el cíclope también se enamora de ella e intenta seducirla con la música de una flauta (recordemos: la música es peligrosa). Ella no accede. Polifemo, preso de la ira aplasta a Acis con una roca. Hasta aquí la tragedia. Mas Galatea, por ser una ninfa, una divinidad, convierte la sangre de Acis en un río que lleva hasta hoy el nombre de su amado y así puede estar con él para siempre.

Volviendo al tema de la ópera, hay que decir que en sus inicios los temas de que trataba eran mitológicos. Pues bien, en 1718 en una lejana isla llamada Gran Bretaña un compositor alemán que había adoptado a Inglaterra como su segunda patria compuso una ópera dedicada a Acis y Galatea, con libreto en inglés, no en italiano (que debía ser la lengua operística por antonomasia), ni en francés. El compositor era ni más ni menos que Georg Friedrich Händel y el libreto era de John Gay y Alexander Pope. La ópera: Acis and Galatea. Escuchemos un extracto del comienzo en que Galatea, tras el coro de los pastores, canta su amor por Acis. El recitativo es "Ye verdant plains and woody mountains". El aria es: "Hush, ye pretty warbling quire!". Galatea es interpretada por la soprano australiana Joan Sutherland. La grabación: de 1960. Después de todo la ópera en inglés no suena tan terrible como algunos creen. Inclusive hay más óperas en inglés que en español. Tampoco hay que olvidar que en el siglo XX la ópera en inglés ha tenido un desarrollo extraordinario, ni que al público anglófono le encanta la ópera o que los países de habla inglesa han dado muchos cantantes de ópera de primer orden desde hace muchos años.



Otro de los aportes lingüísticos viene del compositor checo Antonín Dvorák, cuya ópera más conocida también relata la historia de una ninfa, Rusalka, enamorada de un humano que se baña en las aguas donde ella habita. Después de mucho insistir, una tía, hechicera ella, la transforma en humana, pero con la condición de que será muda y de que si su amor no es correspondido, su amado morirá. El final no es tan alegre como en la ópera de Händel, aunque hay que recordar que estamos a finales del siglo XIX. El libreto es del poeta checo Jaroslav Kvapil y está basado la mitología eslava, así como en varias obras literarias anteriores, de las cuales la más conocida es La Sirenita, de Andersen. Escuchemos el aria más famosa de esta ópera, del Acto I, en que Rusalka, todavía ninfa, canta a la luna y le pide por su amado. La soprano es la norteamericana Renée Fleming.



Transcribo la letra original en checo,y dos versiones: una en español y otra en inglés. Todas están tomadas del video.

Checo
Měsíčku no nebi hlubokém,
světlo tvé daleko vidí,
po světě bloudíš širokém,
díváš se v příbytky lidí.
Měsíčku, postůj chvíli,
řekni mi, kde je můj milý!
Řekni mu, stříbrný měsíčku,
mé že jej objímá rámě,
aby si alespoň chviličku
vzpomenul ve snění no mne.
Zasvit mu do daleka,
řekni mu, kdo tu naň čeká!
O mně-li duše lidská sní,
af se tou vzpomínkou vzbudí!
Měsíčku, nezhasni, nezhasni!

Español
Luna, que con tu luz iluminas todo
desde las profundidades del cielo
y vagas por la superficie de la tierra
bañando con tu mirada el hogar de los hombres.
¡Luna, detente un momento
y dime dónde se encuentra mi amor!
Dile, luna plateada,
que es mi brazo quien lo estrecha,
para que se acuerde de mí
al menos un instante.
¡Búscalo por el vasto mundo
y dile, dile que lo espero aquí!
Y si soy yo con quien su alma sueña
que este pensamiento lo despierte.
¡Luna, no te vayas, no te vayas!

Inglés
Silver moon upon the deep dark sky,
Through the vast night pierce your rays.
This sleeping world you wonder by,
Smiling on men's homes and ways.
Oh moon ere past you glide, tell me,
Tell me, oh where does my loved one bide?
Tell him, oh tell him, my silver moon,
Mine are the arms that shall hold him,
That between waking and sleeping
Think of the love that enfolds him.
May between waking and sleeping
Think of the love that enfolds him.
Light his path far away, light his path,
Tell him, oh tell him who does for him stay!
Human soul, should it dream of me,
Let my memory wakened be.
Moon, oh moon, oh do not wane, do not wane,
Moon, oh moon, do not wane...

De la evocación sobre el nombre del otro portal, Europeana, hablaré próximamente.