Après avoir cherché inutilement à bien connaître le clavier de mon portable pour écrire en français,voilà! J'y suis finalement.
En plus, je me sentais un peu "sec" en ce qui concerne le blog. Heureusement un ami m'a conseillé un beau jeu. Alors, j'ai pris un dictionnaire, j'ai fermé les yeux, je l'ai ouvert et j'en ai parcouru de mes doigts une page quelconque, tout en m'arrêtant au hasard: j'ai ouvert les yeux et j'ai vu mon doigt qui s'était posé sur le mot "inspiration". D'abord j'ai pensé: "secheresse" et "inspiration", c'est contradictoire. Mais tout d'un coup il m'est venu à l'esprit une chanson que j'aime davantage: "An Sylvia", composée par Schubert (1797-1828), et puis je me suis souvenu que le texte original est un poème de Shakespeare appartenant à la pièce Les deux gentilshommes de Verone. À ce moment j'avais tous les ingrédients pour écrire: le clavier en français, la musique de Schubert, la version en allemand d'un poème de Shakespeare et le texte original en anglais.
Donc, je vous propose cette belle chanson, mieux, un Lied, composée en 1826, dont le texte allemand est d'Eduard von Bauernfeld (1802 - 1890).
En plus, je me sentais un peu "sec" en ce qui concerne le blog. Heureusement un ami m'a conseillé un beau jeu. Alors, j'ai pris un dictionnaire, j'ai fermé les yeux, je l'ai ouvert et j'en ai parcouru de mes doigts une page quelconque, tout en m'arrêtant au hasard: j'ai ouvert les yeux et j'ai vu mon doigt qui s'était posé sur le mot "inspiration". D'abord j'ai pensé: "secheresse" et "inspiration", c'est contradictoire. Mais tout d'un coup il m'est venu à l'esprit une chanson que j'aime davantage: "An Sylvia", composée par Schubert (1797-1828), et puis je me suis souvenu que le texte original est un poème de Shakespeare appartenant à la pièce Les deux gentilshommes de Verone. À ce moment j'avais tous les ingrédients pour écrire: le clavier en français, la musique de Schubert, la version en allemand d'un poème de Shakespeare et le texte original en anglais.
Donc, je vous propose cette belle chanson, mieux, un Lied, composée en 1826, dont le texte allemand est d'Eduard von Bauernfeld (1802 - 1890).
Ici le Lied est interprété par le tenor suédois Jussi Björling (1911 - 1960). L'enregistrement est de 1950.
Le texte allemand:
Was ist Silvia, saget an,
Daß sie die weite Flur preist?
Schön und zart seh ich sie nahn,
Auf Himmelsgunst und Spur weist,
Daß ihr alles untertan.
Ist sie schön und gut dazu?
Reiz labt wie milde Kindheit;
Ihrem Aug' eilt Amor zu,
Dort heilt er seine Blindheit
Und verweilt in süßer Ruh.
Darum Silvia, tön, o Sang,
Der holden Silvia Ehren;
Jeden Reiz besiegt sie lang,
Den Erde kann gewähren:
Kränze ihr und Saitenklang!
Maintenant, écoutons notre Lied avec le texte shakespérien, dont le titre est "Who is Sylvia?". C'est la soprano allemande Elisabeth Schwarzkopf (1915 - 2006) à l'interpréter.
Le texte en anglais:
Who is Sylvia? what is she?
That all our Swaines commend her?
Holy, faire, and wise is she,
The heaven such grace did lend her,
that adored she might be.
Is she kinde as she is faire?
For beauty lives with kindnesse:
Love doth to her eyes repaire,
To helpe him of his blindnesse:
And being help'd, inhabits there.
Then to Sylvia, let us sing,
That Sylvia is excelling;
She excels each mortall thing
Upon the dull earth dwelling.
To her let us garlands bring
Bien que très difficile, la plus difficile peut-être, la traduction littéraire est-elle aussi possible! Il nous faut un peu de l'inspiration pour y réussir.
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